Découvrez les méthodes de cette auto-école qui augmente ces taux de réussite à l’examen du permis, grâce au rire :
1) Le rire, un anti-stress :
Le stress est une réaction de l’organisme à un effort extrême ou important, ou à une tension psychologique.
En général le stress active un processus hormonal et nerveux basé sur un état d’alerte, ce qui explique l’augmentation du rythme cardiaque et de l’état de vigilance. Parfois le stress peut s’avérer bénéfique (préparation d’examen, réaction à une situation dangereuse…) mais peut malheureusement également mener à une situation néfaste (mauvais stress), ce qui peut aboutir à des ulcères ou encore divers problèmes psychiques (fatigue, troubles du sommeil, dépression).
Le résultat principal du stress est une prédominance pour le système sympathique sur le système parasympathique. Lors d’un état de stress, les effets sur le corps sont nombreux et rapides : le cœur bat plus fort et plus vite, les vaisseaux qui alimentent l’appareil digestif se contractent et retardent la digestion, l’apport en oxygène est augmenté, la respiration est plus forte et plus ample, les muscles se tendent… Tous ces effets connus du stress sont une mise en alerte de l’organisme, qui peuvent être très dangereux à long terme, et peuvent entraîner des pathologies mortelles, telles qu’un infarctus du myocarde, l’hypertension artérielle…
– Le rire est un puissant antistress, car il fait la balance entre le système sympathique et parasympathique. De plus, dans la deuxième phase du rire, le système parasympathique est dominant, ce qui provoque un ralentissement du cœur, un relâchement des vaisseaux et une détente musculaire, qui tend à réduire l’état de stress. Ainsi le rire peut éviter des maladies ou accidents cardiaques graves, voir mortels.
– Le rire amène l’hypothalamus à sécréter des endorphines, aussi appelées «hormones du bonheur». Les endorphines apaisent le corps et apportent un bien-être en réduisant les excès d’adrénaline et de cortisol (hormone secrétée par le cortex de la glande surrénale à partir du cholestérol ; hormone mise en jeu lors du stress). Les catécholamines (stimulées lors du rire) ont un effet antidépresseur sur l’organisme.
-Le rire est une désintoxication morale et est un stimulant psychique, le rire construit une barrière d’optimisme, Le rire permet aussi de relâcher les muscles tendus et de libérer l’esprit de ses préoccupations.
Le rire est donc l’un des remèdes les plus faciles, économiques et efficaces contre le stress.
Voir la vie avec une attitude humoristique permet de réduire le stress et donc indirectement d’améliorer la santé.
2) Le rire est bon pour le cœur :
Rappelons tout d’abord que nous avons constaté dans notre expérience dans un premier temps une augmentation de la fréquence cardiaque et dans un deuxième temps une diminution de celle-ci.
La respiration intensifiée lors du rire modifie le rythme cardiaque. Le cœur commence par s’accélérer, pour ensuite ralentir (dans une phase de détente dominée par l’influence apaisante des parasympathiques), le rythme cardiaque diminue durablement jusqu’à atteindre une fréquence basse. De plus les artères se relâchent et le calibre des vaisseaux sanguins augmente, diminuant ainsi la pression artérielle*. C’est donc une arme efficace dans la prévention des crises cardiaques, utilisée dans de nombreux services de cardiologie d’hôpitaux américains.
Le docteur Michael Miller de l’université du Maryland (Nord-Est) affirme qu’une bonne dose quotidienne de rire peut avoir des effets comparables que l’exercice physique pour le système cardiovasculaire en stimulant la circulation sanguine. Dans un premier temps, en accélérant la fréquence cardiaque le rire, de la même façon que le jogging, fortifie le cœur et la circulation sanguine et améliore l’oxygénation du muscle cardiaque, ce qui diminue le risque de formation d’un caillot sanguin.
Les bienfaits du rire se poursuivent longtemps après que les gloussements aient cessé. Les muscles sont plus détendus et étant donné que la pression artérielle et la fréquence cardiaque (dans un deuxième temps) descendent sous la normale, le cœur est soumis à un stress moins grand.
Lee S. Berk de l’université Loma Linda, Californie rapporte une autre expérience réalisée sur deux groupes de cobayes à l’université : il s’agissait de patients ayant eu un infarctus du myocarde et dont le déroulement de la maladie a été examiné pendant une année. Le groupe expérimental a été autorisé à visionner une vidéo humoristique pendant 30 minutes par jour. Les chercheurs ont découvert que les membres du groupe expérimental présentaient moins de troubles du rythme cardiaque, une tension artérielle moins élevée et un besoin moindre de bêtabloquants*. En outre, le risque d’un nouvel infarctus était nettement inférieur à celui du groupe de contrôle !
De surcroit le rire permet de diminuer le taux de cholestérol*. Le docteur Stanley Tan, un endocrinologue et spécialiste du diabète à Loma Linda, en Californie a fait des expériences prouvant que le rire pourrait être aussi précieux que les médicaments contre le diabète. Tous les participants de cette expérience souffraient d’hypertension artérielle et d’hypercholestérolémie. Les deux groupes suivaient un traitement constitué de médicaments courants contre le diabète, de médicaments contre l’hypertension artérielle et de médicaments réduisant le cholestérol. Les membres du groupe de rire avaient pour consigne de visionner du matériel humoristique pendant au moins 30 minutes tous les jours. Après 12 mois, les chercheurs ont évalué les deux groupes avec des tests visant à mesurer les taux de cholestérol et ceux de la protéine C-réactive, un marqueur de l’inflammation qui serait lié à la maladie cardiaque. On a constaté au sein du groupe de rire une augmentation de 26 % du «bon» cholestérol HDL, en comparaison avec une simple augmentation de 3 % du bon cholestérol au sein du groupe témoin. Le taux des protéines néfastes C-réactives a diminué de 66 % au sein du groupe de rire, mais simplement de 26 % au sein du groupe témoin. Les différences étaient toutes deux statistiquement significatives. Les diabétiques pourraient améliorer leur taux de cholestérol et peut-être réduire leur risque de crise cardiaque en se réservant chaque jour du temps pour rire de bon cœur, soutiennent les chercheurs.
*Définitions :
– Pression du sang dans les artères, vaisseaux chargés d’oxygène provenant du cœur. Elle se définit par deux chiffres : maximale ou systolique et minimale ou diastolique, exprimées en mm de mercure (exemple 140/85) ou en cm de mercure (plus classique, 14/8,5). La maximale correspond au moment où le cœur a fini sa contraction (systolique) et la minimale à la fin de sa décontraction (diastolique). Ainsi il règne toujours une pression minimum dans les artères. Parfois nommée « tension artérielle », (mauvais terme)
– Bêtabloquants :Substance qui paralyse les récepteurs adrénergiques bêta.
Les bêtabloquants sont utilisés notamment en cas d’hypertension artérielle et d’insuffisance coronarienne.
– Le cholestérol est une substance grasse contenue dans les liquides et les cellules de l’organisme, provenant des aliments ou fabriquée par l’organisme lui-même. On parle de bon et de mauvais cholestérol : Il n’existe évidemment pas deux molécules différentes de cholestérol. Mais le cholestérol est véhiculé dans le sang par des systèmes de transport aux rôles très différents : les lipoprotéines LDL (lipoprotéines de petite densité) et HDL (lipoprotéines de haute densité). C’est pour cela qu’on distingue le cholestérol-HDL et le cholestérol-LDL, l’ensemble formant le cholestérol total.
– Les HDL récupèrent le cholestérol dans les organes qui en ont trop pour le rapporter au foie où il est éliminé. Elles ont la faculté de nettoyer nos artères de tous les dépôts lipidiques de mauvaise qualité et de réduire le risque de voir apparaître une plaque athéromateuse. On parle de « bon cholestérol ». – Les LDL déposent le cholestérol sur les parois des artères. Il se forme alors, petit à petit, de véritables plaques de graisse, appelées athéromes. On parle dans ce cas de « mauvais cholestérol ». Les études épidémiologiques ont permis de montrer que l’excès de « mauvais cholestérol » et le manque de « bon cholestérol » étaient des facteurs de risque de maladie cardio-vasculaire.
3) Le rire et l’activité intellectuelle :
Le rire facilite les apprentissages intellectuels. Le Dr Lewis avance trois explications possibles du lien important entre le rire et l’apprentissage.
En premier lieu le rire favorise une attitude plus détendue et plus positive vis-à-vis de l’apprentissage. Ensuite, il réduit la peur de l’échec ou de commettre des erreurs, qui empêche de proposer une réponse. Enfin, il stimule la créativité et la volonté de faire un lien entre différents aspects du sujet. Pour résumer, le rire aide le cerveau à mieux travailler.
Le rire en déclenchant la production de catécholamines génère des endorphines cérébrales, chimiquement proches des opiacés comme l’héroïne ou la morphine : Aussitôt, les niveaux d’anxiété et de nervosité chutent, L’esprit se met en éveil : le rire facilite l’éveil de l’esprit et l’apprentissage, améliore la mémoire et développe la créativité. Certains chercheurs croient même que le génie serait lié à une surproduction de catécholamines.
Le rire, en plus d’être un jogging intérieur, peut aussi être perçu comme un jogging de l’esprit.